Le Carmel de Mons à travers ses archives

Le 15/02/2017

Une conférence de Pierre-Jean Niebes, archiviste aux A.E.M.

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(© Archives de l’État)

Déposées aux Archives de l’État à Mons en juin 2013, les archives des Carmels ou monastères des Carmélites déchaussées de Brugelette, Mons, Mont-sur-Marchienne et Soignies sont inventoriées et ouvertes à la recherche.
Sous l’Ancien Régime, dans les Pays-Bas autrichiens et la principauté de Liège, on compte vingt monastères de carmélites déchaussées c’est-à-dire appartenant à la réforme de Thérèse d’Avila. Le Carmel de Mons est fondé en 1607 par Anne de Jésus, compagne de Thérèse et première prieure du carmel de Bruxelles, fondé la même année. L’édit de suppression de tous les monastères contemplatifs par Joseph II en 1783 puis la suppression des couvents décrétée en 1796, à l’époque du Directoire, marquent la disparition de tous les carmels belges à l’exception de celui de Liège. La restauration du Carmel de Mons a lieu en 1837 à l’initiative d’Angélique Guéau de Réverseaux, une carmélite française qui refonde également celui de Namur la même année. Les Carmélites déchaussées de Roubaix s’établissent à Mons, en provenance de Gand. Le décret de suppression canonique du Carmel de Mons porte la date du 14 décembre 2015. Son histoire sera ici évoquée en particulier à travers les portraits de quelques Carmélites qui y ont vécu.

Maison de la Mémoire – Ateliers des FUCaM
rue des Soeurs Noires, 2 – 7000  MONS
Entrée par la rue du Grand Trou Oudart

Le mercredi 15 février à 20 h
P.A.F. : 6 euros (verre de l’amitié compris)
CONTACT : Pierre Moiny  065 / 66 69 14

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